Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lycée banlieue culture
15 août 2012

À propos du « débat sur l’identité nationale »

Trouvé sur le site : Les mots sont importants palombella2

 

Des mots importants  > Identité

Cinq belles réponses à une vilaine question , À propos du « débat sur l’identité nationale »

Par Sylvie Tissot, Pierre Tevanian, 6 mai

 

 

Introduction

 

Au terme du « débat sur l’identité nationale » organisé par Éric Besson, l’heure est au bilan, non pas sur la nature de ladite identité nationale mais sur la signification d’un tel « débat », sa fonction, ses effets sociaux et enfin la réponse politique qu’il appelle. Si en effet une identité nationale doit aujourd’hui être interrogée, ce n’est pas une identité raciale, confessionnelle ou culturelle mais une identité politique. Non pas une identité immémoriale et éternelle (cet improbable « Occident judéo-chrétien » autour duquel on voudrait nous faire communier) mais une forme historique singulière. La question à se poser n’est pas « Qu’est-ce que la France ? » mais « Qu’est-ce, politiquement, que la France de 2010 ? » Non pas « Que sommes nous ? » mais « Que sommes nous devenus pour accepter d’être réduits à une nationalité ? ». Non pas « Comment promouvoir la fierté d’être français ? » mais « Pourquoi faudrait-il être fier d’être français ? Qui veut qu’on le soit, et pour quoi faire ? ».

 

 

Article

 

Il n’y a bien évidemment aucune raison d’être fier d’être français, premièrement parce que nous ne sommes pour rien dans cette nationalité dont nous ne faisons qu’hériter ; deuxièmement parce que Pétain et Lacoste sont aussi français que Jean Moulin et Franz Fanon, parce qu’à côté des innombrables oeuvres artistiques, culturelles, sociales ou politiques admirables produites par des Français existent aussi des guerres, des oppressions, des bassesses et des lâchetés tout aussi innombrables et tout aussi françaises ; troisièmement parce que, de Samuel Beckett et Pablo Picasso à Missak Manouchian et Olga Bancik, des étrangers, de passage ou installés en France, ont eux aussi marqué positivement l’histoire du pays ; enfin parce que les Françai-se-s les plus admirables ont toujours été celles et ceux qui ont fait passer avant la nation leur appartenance à une autre communauté, transnationale : la communauté scientifique, celle des artistes, des musiciens, des philosophes, des antifascistes, des femmes, des prolétaires, des damnés de la terre, des nègres ou des créoles…

Une fois rappelées ces évidences, cinq leçons peuvent être tirées de cette séquence de « débat », que synthétisent cinq contre-mots d’ordre, apparus dans le mouvement social et la culture populaire ces dernières semaines, ces derniers mois ou ces dernières années.

 

 

[résumé des paragraphes suivants :

1. « Nous ne débattrons pas ! »

2. « Tous ensemble ! »

3. « Nique la France ! »

4. « Non à l’intégration par le jambon ! »

5. « Nos identités ne sont pas nationales ! »]

 

 

Pour lire l’intégralité de l’article, cf le site Les mots sont importants http://lmsi.net/spip.php?article1032

http://lmsi.net/spip.php?article1032

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité