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lycée banlieue culture
8 août 2010

L'identité selon Z. Bauman

Zygmunt Bauman, La vie en miettes, expérience postmoderne et moralité, Hachette Littératures Pluriel, 2003

img108Page 32. L’accélération et ses malaises : « l’identité »

Note de lecture

Pour Z. Bauman, l’opinion de Douglas Kellner (Popular Culture and Constructing Postmodern Identities » in Modernity and Identity, Oxford, Blackwell, 1992) est ambivalente : pour Kellner l’identité continue d’être un problème mais elle devient un jeu librement choisi, une représentation théâtrale du moi.

On entend beaucoup parler d’identité.

Mais souvent on ne remarque les choses qu’à postériori, une fois qu’elles disparaissent ou font faillite.

Pour Z. Bauman, le problème de l’identité postmoderne consiste à laisser les portes ouvertes, à recycler les identités. Le souci actuel consiste à éviter les engagements.

« L’identité en soi » est une invention moderne. La modernité n’a pas menacé les identités car l’identité ne pouvait exister qu’en tant que problème. Elle fut un problème dès sa naissance.

On pense à l’identité chaque fois que l’on ne sait pas vraiment où l’on est chez soi « Identité » est un nom que l’on a donné à la recherche d’une échappatoire à cette incertitude. L’identité a le statut d’un projet et d’un postulat. L’identité est une assertion indirecte de l’insuffisance ou de l’inachèvement du « ce qui est ».

Il fallait résoudre des problèmes créés socialement par un effort individuel.

Mettre à jour la responsabilité individuelle de l’autoformation fit naître une foule d’entraîneurs, de moniteurs, d’enseignants et de guides, qui tous prétendaient détenir la connaissance supérieure de ce en quoi consistaient les identités qu’ils recommandaient.

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